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La gauche la plus bête du monde ? (Huma de ce jour)

Posté par jacques LAUPIES le 27 septembre 2023

 

Mise à jour le 27.09.23 à 13:54

En 1957, Guy Mollet avait fustigé « la droite la plus bête du monde ». Cette expression va-t-elle être désormais dévolue à la gauche ? Le florilège d’insultes lancées, ces dernières semaines, entre responsables politiques de gauche, ressemble à un concours Lépine de l’anathème. Dans le lot des déclarations, il y a l’infâme : « Il y a du Doriot dans Roussel », le méprisant : « Les communistes sont bons à planter des tentes » ou encore le très affectueux : « Je ne fais pas la Nupes parce que j’aime les autres ! Je ne les aime pas ! »

Tout cela agrémenté d’une armée de trolls qui chassent en meute sur les réseaux sociaux avec la mentalité fanatique de hooligans… Ça va ? Tout le monde s’amuse bien ? Est-ce que quelqu’un a conscience du dégoût qu’inspirent ces guerres fratricides chez nos concitoyens ? Et puis on pourrait continuer « écolo-bobo, hitléro-troskiste, gauchiste petit-bourgeois, vermine solférinienne opportuniste… »

Il y a quelques mois, les rangs serrés dans une unité syndicale et politique, le mouvement social contre la réforme des retraites avait emporté l’adhésion massive de nos concitoyens… Puis patatras, l’inusable mécanique de la machine à perdre s’est mise à nouveau en route. Disons-le franchement, les classes populaires d’où qu’elles viennent et tous ceux qui sont attachés au progrès social et écologique désespèrent de nous, responsables politiques.

C’est avec leur vie, leur pouvoir d’achat, le droit à un travail et à un salaire digne que nous jouons. Ce sont des fins de mois difficiles qui commencent le 10 du mois que nous faisons perdurer. C’est une planète qui brûle avec les bonimenteurs du capitalisme vert que nous léguons à nos enfants et aux générations futures. C’est un système politique où les classes dominantes gouvernent et accaparent les mandats électifs que nous laissons s’imposer.

Sara Ghenaïm, 28 ans et enfant de Grigny, aurait pu être dimanche dernier la plus jeune sénatrice de France. À 9 voix près, victime d’une énième division de la gauche, elle ne pourra pas faire entendre la voix du peuple au Sénat. En l’empêchant d’être élue, ce n’est pas le PCF qu’ils font perdre mais les quartiers populaires et leurs militants de l’égalité républicaine que l’on veut pour toujours invisibiliser.

Je lui laisse les derniers mots : « Œuvrer contre une femme de gauche, résolument anticapitaliste, issue de cette jeunesse qui ne se sent plus représentée par les politiques, tout en permettant la réélection d’un sénateur de droite favorable à la réforme des retraites, n’est pas à la hauteur du moment politique que nous vivons. Faites mieux qu’il disait ! Pour ma part, le combat continue, dans la rue, dans nos villes, aux côtés des vrais gens, celles et ceux qui triment au quotidien, et que ces stratégies politiciennes tuent à petit feu. »

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Fbien Roussel sur BFMTV

Posté par jacques LAUPIES le 26 septembre 2023

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Au Sénat, la droite reste majoritaire, la gauche progresse

Posté par jacques LAUPIES le 25 septembre 2023

 

Au Sénat, la droite reste majoritaire, la gauche progresse

Après des sénatoriales marquées par une forte prime aux sortants, LR se fait grignoter sa majorité mais garde la mainmise sur le Palais du Luxembourg. La gauche s’approche néanmoins de la barre des 100 élus.

Politique

 

7min

Mise à jour le 24.09.23 à 20:53

Au Sénat, la droite reste majoritaire, la gauche progresse

Pas de révolution dans la chambre réputée la plus conservatrice du Parlement, malgré quelques inflexions qui ne sont pas sans conséquences. À l’issue du scrutin qui remettait en jeu, ce 24 septembre, 170 des 348 sièges du Sénat, le parti « Les Républicains » reste majoritaire au sein de la chambre haute, même si sa réserve d’élus a été grignotée à droite comme à gauche.

Pour ce vote au suffrage universel indirect, 79 000 grands électeurs étaient convoqués aux urnes ce dimanche (le vote est obligatoire) et ont donné une prime aux sénateurs sortants, la plupart ayant été reconduits pour un nouveau mandat. Rare surprise, l’entrée historique dans l’Hémicycle d’un élu indépendantiste kanak, Robert Xowie. Le candidat du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a battu qui plus est une membre du gouvernement d’Emmanuel Macron, la secrétaire d’État à la Citoyenneté Sonia Backès, figure locale de la droite coloniale.

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Un symbole fort vu de Nouméa, puisque ce 24 septembre marque aussi les 170 ans de la prise de possession officielle de l’archipel par la France de Napoléon III. Ailleurs, la gauche progresse en nombre d’élus, conformément à ses attentes, alors que le Rassemblement national déchante, lui qui ambitionnait entre 5 et 10 sièges. Tour d’horizons des enseignements de ce vote.

La gauche en progression

Moins éparpillée qu’en 2020 grâce à des accords locaux, la gauche sénatoriale (socialistes, communistes et écologistes) affichait pour objectif de passer la barre des 100 sièges, contre 91 actuellement. Elle semblait en mesure de s’en approcher à l’heure où nous bouclions ses lignes, grâce notamment aux deux sièges ravis à la droite à La Réunion (sur quatre), plus un en Indre-et-Loire et un autre dans le Lot-et-Garonne.

À Paris, profitant des divisions à droite dans la capitale, la gauche emporte huit sièges (contre sept dans la précédente législature) : le porte-parole du PCF Ian Brossat et l’ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot font notamment leur entrée au Sénat.

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Le groupe CRCE, où siègent les communistes, jouait proportionnellement le plus gros dans cette élection, avec 11 sièges en jeu sur un total de 15. En Seine-Saint-Denis, le sénateur Fabien Gay a été réélu, mais le PCF perd néanmoins un élu malgré un gain en voix. Le PCF enregistre toutefois une conquête en Meurthe-et-Moselle avec Silvana Silvani, mais échoue à glaner le siège visé en Essonne. Le groupe CRCE annonce enregistrer un gain d’un siège dans le Pas-de-Calais (en plus de la reconduite du siège sortant). Dans le Val-de-Marne, Pascal Savoldelli a été réélu, tout comme Pierre Ouzoulias dans les Hauts-de-Seine.

La France insoumise, exclue des listes d’union, la faute à des exigences trop grandes au vu de leur faible ancrage local, n’aurait pas de sénateur. Chez les écologistes, à noter l’entrée de Mathilde Ollivier, 29 ans et symbole de la « génération climat », comme sénatrice des Français de l’étranger – elle s’empare d’un siège auparavant PS.

La majorité grignotée de LR

Pas de quoi paniquer du côté de Gérard Larcher, réélu sans trembler pour un sixième mandat dans les Yvelines. Toutefois le groupe LR enregistrerait une légère érosion de son nombre de sénateurs. Premier parti de France en nombre d’élus locaux, « Les Républicains » resteront logiquement majoritaires malgré tout. Seul, il devrait posséder près de 135 sièges sur 348. Quelques sortants sont défaits, comme à Paris, en Meurthe-et-Moselle ou encore dans l’Orne mais LR ne devrait perdre qu’entre trois et cinq sièges, sur les 64 qu’il remettait en jeu.

Dans le même temps, son allié de l’Union centriste, avec qui LR a fait liste commune dans la plupart des départements, se maintiendrait entre 55 et 60 sièges. Ensemble, ils vont donc, pour les trois prochaines années au moins, garder une solide majorité absolue. Elle permet à LR de rester un interlocuteur incontournable de la Macronie, qui devra négocier avec elle pour pouvoir passer ses réformes – la dernière réforme des retraites, par exemple, est le produit d’un accord entre la majorité présidentielle à l’Assemblée et la droite sénatoriale.

« Nous allons garder notre marque de fabrique, qui est de ne pas être systématiquement en lien étroit avec le gouvernement mais de voter texte par texte, en trouvant des accords comme sur les retraites ou en nous opposant, selon nos convictions », a indiqué dimanche soir le sénateur Philippe Mouiller sur Public Sénat. Cette dernière aura aussi le pouvoir de vie ou de mort sur une éventuelle nouvelle tentative de réforme constitutionnelle du chef de l’État.

Édouard Philippe marque quelques points

La majorité l’avait senti, le scrutin allait être difficile. Le camp macroniste avait passé ces dernières semaines à courtiser les grands électeurs, mais c’est peine perdue : pas de progression notable. Dans le Pas-de-Calais, l’ex-ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, déjà battue aux législatives en 2022, est à nouveau défaite aux sénatoriales. 

Pas de surprise en revanche à Mayotte qui conserve sa majorité macroniste grâce à la victoire du très droitier Thani Mohamed Soilihi, élu avec 48,86 des voix. C’est plutôt du côté d’Horizons que la majorité présidentielle progresse, gràce réseau d’élus agrégé par le parti d’Édouard Philippe. Olivier Bitz est notamment élu sénateur dans l’Orne et Vincent Louault dans l’Indre-et-Loire. Une percée sur laquelle compte le maire du Havre pour se replacer au cœur de la grande recomposition au centre-droit qui est attendue d’ici 2027.

Le RN de retour

Le parti d’extrême droite visait entre 5 et 10 sièges, il ne devrait en conquérir que trois. Dans le Pas-de-Calais, où le parti lepéniste est le plus établi, il arrache un siège sur les deux espérés avec Christopher Szczurek, adjoint de Steve Briois à la mairie d’Hénin-Beaumont.

Et devait faire de même dans le Nord avec Joshua Hochart, élu de Denain, et en Seine-et-Marne avec Aymeric Durox. Le Rassemblement national échoue en revanche en Moselle ou encore dans l’Oise. Le RN, qui misait sur « un climat de sympathie extrêmement puissant chez les maires ruraux » selon son secrétaire général Gilles Pennelle, n’a pas su obtenir un grand nombre de voix au-delà des grands électeurs déjà acquis.

Dans les Pyrénées-Orientales, où les quatre députés, ainsi que le chef-lieu Perpignan sont dans le giron de l’extrême droite, le RN n’a obtenu que 18 % au premier tour et échoue à faire élire le sénateur ambitionné. Le parti de Marine Le Pen peut toujours se féliciter de retrouver la chambre haute, où il n’était plus représenté depuis le départ de Stéphane Ravier à Reconquête en 2022. La survivance d’un cordon sanitaire chez les grands électeurs et les maires ruraux peut, elle, réjouir les forces républicaines.

Les sénateurs communistes élus

Ils étaient 15  lors de la dernière mandature ils seront sans doute entre 15 et 17. Éliane Assassi, la présidente du groupe ne se représentait pas en Seine-Saint-Denis tout comme Laurence Cohen dans le Val-de-Marne et Pierre Laurent à Paris. Céline Brulin (Seine-Maritime), Jérémie Bacchi (Bouches-du-Rhône), Marie Claude Varaillas (Dordogne) et Gérard Lahellec (Côtes-d’Armor) sortant non renouvelables vont retrouver un certain nombre de leurs collègues : Fabien Gay (Seine-Saint-Denis), Éric Bocquet et Michelle Gréaume (Nord), Cathy Apourceau-Poly (Pas-de-Calais), Cécile Cukierman (Loire), Pierre Ouzoulias (Hauts-de-Seine) et Pascal Savoldelli (Val-de-Marne) sont réélus. Ian Brossat est pour sa part élu à Paris. Les pertes (prévues) d’un sénateur en Seine-Saint-Denis et en Val-de-Marne sont compensées par des gains dans le Val-d’Oise avec Pierre Barros et en Meurthe-et-Moselle avec Silvana Silvani, vice-présidente du conseil départemental chargée de l’insertion professionnelle ainsi qu’en Seine-et-Marne avec Marianne Margaté.

 

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Appel : « Construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun »

Posté par jacques LAUPIES le 23 septembre 2023

Appel : « Construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun »

Dans tout le pays des élus et responsables politiques se mobilisent pour condamner les insultes calomnies et agressions, et exiger le respect du débat politique. Parmi les premiers signataires de cet  appel à « construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun », on retrouve plus de 50 parlementaires de gauche, les 5 président.es de régions de gauche, 3 anciens candidat.es à la présidentielle et plusieurs dizaines de maires de gauche, communistes, socialistes et écologistes.

Politique

 

6min

Mise à jour le 23.09.23 à 08:39

Appel : « Construire le débat à gauche dans le respect de chacune et de chacun »
Fabien Roussel -ici à la fête de l’Humanité 2023- a été gravement insulté en étant comparé au collaborationniste Jacques Doriot par la députée FI Sophia Chikirou, puis par Jean-Luc Mélenchon. Des propos largement condamnés par de nombreuses personnalités politiques qui appellent également à mener le débat d’idées dans le respect. Photographie par Nicolas Cleuet/Le Pictorium.
Nous, responsables, élus, militantes et militants des forces de gauche et écologistes, condamnons les propos extrêmement graves assimilant Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.

Une telle injure qui bafoue l’histoire et nos valeurs communes est sans précédent dans notre camp, celui du progrès social, écologique et démocratique. Elle est inacceptable.

Le nécessaire débat à gauche doit se mener avec l’ambition d’un rassemblement majoritaire qui se construit dans le respect de chacune et de chacun ainsi que des idées et des projets en présence, sans invective ni volonté hégémonique.

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Fabien sur LCI

Posté par jacques LAUPIES le 21 septembre 2023

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