Comment les falsificateurs verront l’histoire en 2050 ?
Posté par jacques LAUPIES le 24 avril 2015
C’est beau et je ne sais pas pourquoi !
Dans 40 ans il se trouvera bien quelque abruti pour dire que les communistes français ne se préoccupaient pas en 2015 des risques que font encourir au monde les politiques libérales suivie par la gauche française. Et les pseudos historiens français du genre Courtois (nom peu approprié à l’individu) se livreront à leurs falsifications habituelles.
Ils pourront même se livrer à des amalgames faciles avec le Front National qui ne se prive pas de nos jours de jeter de temps à autre des propos que l’on peut aisément retrouver dans l’Humanité ! Il suffira d’aller piocher dans les archives quelques déclarations de Philippot particulièrement doué dans l’entreprise de récupération !
Ils ne parleront pas des alertes et du combat que nous menons pour une politique internationale, basée sur la coopération et le développement des pays plongés, à peine sortis du colonialismes, dans des régimes totalitaires soutenus par les « démocratie occidentales ». Jusqu’à ce que la gourmandise des capitalismes se heurte à des intérêts nationalistes animés par des bourgeoisies naissante de ces pays.
Et parfois même de leurs peuples !
Les gouvernements occidentaux jouent avec tous les aspects économiques, sociaux, religieux qui émergent dans ces pays, stigmatisant un jour l’un, le soutenant le lendemain. Tant que l’Union Soviétique était présente qu’elle appuyait les nationalismes plus pour des motifs géo politiques et dans le cadre d’une stratégie révolutionnaire de classe à l’échelle internationale, les champs d’affrontements étaient limités.
Après la période précédée par la symboliques chute du mur de Berlin, les Etats Unis, grand bouledogue et par la suite d’autres pays petits roquets se sont cru les maîtres et nous ont plongé dans les désordres que nous connaissons actuellement.
Cette réalité sera t-elle énoncée en 2050. On peut en douter si la société n’est pas transformée d’ici là et si continue à dominer un régime et des forces politiques soumises à une poignée de multinationales qui assujettissent un libéralisme cependant au bout de ses contradictions.
Faut il renoncer ? Certainement pas mais la voie à prendre reste encore à être mieux tracée ! Et elle ne pourra faire l’économie du Parti Révolutionnaire.
Séance tenante
La première chose que l’on veut, que l’on doit attendre de la réunion aujourd’hui des chefs d’État de l’Union européenne, c’est que séance tenante des navires prennent la mer pour sauver des hommes, des femmes, des enfants. La seconde c’est que soient mises en place, dans tous les pays de l’Union et par tous les pays de l’Union solidairement avec l’Italie, c’est-à-dire avec des moyens et de l’argent, des conditions d’accueil des migrants conformes à la dignité de celles et ceux qui ont dû fuir la guerre, la misère, parfois l’oppression et la torture.
L’Europe et les États-Unis jouent dans le monde les professeurs de morale et de droits de l’homme mais ce sont les pays limitrophes de la Syrie qui accueillent aujourd’hui quatre millions de réfugiés, quand les autorités européennes et françaises tordent le nez dès qu’il est question de quelques milliers de personnes. Ne soyons pas naïfs et ne faisons pas mine d’ignorer, en même temps, que l’opinion est aussi traversée par des sentiments délétères et les tentations du repli, de la fermeture, entretenues par celles et ceux qui entendent prospérer sur les souffrances des damnés de la terre.
Raison de plus pour être clairs. Non, jamais l’Europe, jamais la France ne pourront se fermer aux malheurs du monde, quand bien même elles le voudraient. Mais il y a plus. Les grands pays développés ne peuvent pas occulter leurs responsabilités, que ce soit en Syrie, en Libye, en Afrique. Ils ont joué avec les peuples comme avec les pantins de leur géostratégie et de leurs intérêts. Le rançonnement de l’Afrique par la spéculation sur les matières premières, la pression des plans d’ajustements structurels barrent l’accès à l’éducation, à la santé et au travail de ses peuples. On attend de l’Europe autre chose que des surenchères sécuritaires aux abords des côtes, arrosées de quelques larmes de crocodile : l’ouverture, la coopération, le développement, autrement dit le choix de l’humanité et de la justice contre l’égoïsme continental et marchand.
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